Ce jardin a été ouvert en 2001 par deux frères. Une affaire de cœur, car ils ont pu se rattacher à leurs beaux souvenirs d'enfance des plantations de thé. Jun Chiyabari, traduit par 'jardin de thé au clair de lune', est entouré de forêts, de bambous, de rochers, de ruisseaux et de rivières. Les conditions climatiques sont réunies pour donner un thé de qualité, conjuguées avec un choix de cultivars récents (indiens et chinois) très réputés pour leurs propriétés aromatiques. La tasse est douce, soyeuse, rafraîchissante et délicate. Elle déploie des parfums herbacés, fleuris et légèrement fruités (pêche). Un délice.
Tous les thés se conservent à l’abri de la lumière, des fortes odeurs et de la chaleur. Évitez pour cela d’entreposer votre thé dans une cuisine à proximité des épices, dans une pièce très chauffée ou exposée au soleil.
La feuille des thés verts et des Oolong est généralement entière et le grade ne se précise pas. Il en est de même pour un certain nombre de thés noirs, chinois notamment, dont le nom est assez évocateur pour permettre d'en appréhender la qualité. Pour les autres thés noirs, le grade est important car il donne deux indications : la finesse de la cueillette et la taille de la feuille (entière, brisée, broyée).
Dans les grades, le mot « orange » n'a aucun rapport avec l'agrume du même nom, il signifie « royal », du nom de la dynastie néerlandaise Oranje Nassau. Quant au mot Pekoe, il vient du mot chinois Pak-ho, signifiant « duvet » ou « cheveu », et désigne le bourgeon terminal, qui donne une impression de duvet blanc, lorsqu'il n'est pas totalement ouvert.
La feuille n'est plus entière et beaucoup plus petite que dans l'O.P. L'infusion donne une liqueur beaucoup plus corsée et plus foncée.
En Inde du Nord, la description de la cueillette est plus poussée et donne une indication qualitative bien plus pertinente que pour les autres pays.
FF : First Flush ou récolte de printemps
SF : Second Flush ou récolte d’été