Collecté auprès de petits paysans qui cultivent la terre depuis plusieurs siècles, c’est dans cette région que l’on retrouve des variétés de café endémiques. Le MOKA LEKEMPTI WALLAGA JEBENA quand à lui, tient son nom de la cafetière en terre cuite ancestrale.
Un café moulu est à conserver idéalement à l’abri de la lumière et de la chaleur, dans un contenant hermétique et à consommer dans le mois pour ne pas perdre sa saveur. On peut le placer au réfrigérateur, dans le sachet Le Caféier fermé par zip ou dans une boite en aluminium hermétique (on évite le plastique qui absorbe les arômes).
Tout d’abord, l’Arabica est l’espèce de caféier la plus répandue au monde. Pour vous donner une idée, il représente aujourd’hui 65% de la production mondiale de café. Cette espèce est cultivée en altitude sur les hauts plateaux.
A contrario d’un café Robusta, un café Arabica vous offrira avant tout une tasse nettement plus aromatique et fine en bouche.
Dans l’espèce Arabica, il existe plusieurs variétés ou cultivars. La première est certainement la variété Moka. Aussi appelée Ethiopian, cette variété n’a subit aucune transformation et reste la même depuis sa découverte dans les forêts éthiopiennes. La date de cette découverte est mystérieuse et inconnue si on ne prête pas attention à de nombreuses légendes la situant entre les Xème et XIIIème siècles. Toutefois, l’un des faits avérés est le monopole imposé par les Yéménites sur l’exportation de ce café autour des XII-XIIIèmes siècles. A cette période, après avoir replanté des caféiers éthiopiens au Yémen, ils exportent le café torréfié de telle façon qu’il ne puisse à son tour être replanté. La variété tire ainsi son nom de Mocca, le plus ancien port d’exportation pour le café au Yémen.
Une fois récoltées, les cerises de café sont mises directement à sécher au soleil sur de grandes étendues planes de béton ou sur « lit africain ». La pulpe sèche, petit à petit, rétrécit et finit par se solidifier. Pendant environ trois semaines, les cerises sont régulièrement retournées pour que tous les grains de café puissent sécher harmonieusement.
Une fois sec, les grains de café sont décortiqués pour enlever le reste de pulpe. Il reste tout de même l’enveloppe parcheminée très fine enrobant les grains d’où la couleur jaune paille et légèrement disparate du café dît nature. Un café nature se distingue par son profil terreux et son goût plus sauvage que les cafés lavés.
Cette méthode est peu onéreuse et particulièrement adaptée aux pays producteurs ne possédant que peu de ressources d’eau.